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S10E01 : La graisse antique (Lard of the Dance)
Date de première diffusion : 23 août 1998
Lisa se lie d’amitié avec une fille qui essaie de faire mûrir les enfants de l’école élémentaire de Springfield. Pendant ce temps, Home r tente de démarrer une entreprise de vente de graisse.
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L’épisode en images
La graisse antique
ÉCONO-PRIX
ATTRAPEZ LA FIÈVRE DE L’ÉCOLE !
Ils ont toutes sortes de papier : quadrillé, feuilles blanches,
ligné.
Fais comme moi, écris sur ton bras.
ROUGE = EXPLOSION
Tu ne prends que des élastiques et des trombones ?
Pas de cahiers ?
Non. On fait tout sur ordinateurs, de nos jours.
Et sur agrafeuses. Ordinateurs et agrafeuses.
« Krusty vous l’épelle » ?
S comme stupide.
S-T-U…
Je crois qu’il y a deux T dans le mot, vous n’avez qu’à vérifier.
Lisa. Du calme, Milly.
Ah, salut, Lisa. Tu as passé de bonnes vacances ?
C’est nul qu’on doive retourner en classe demain, hein ?
– J’aime l’école, moi. – Moi aussi.
On a tant de points communs.
Tu as un stylo collé dans les tifs.
Je l’enlève, si ça ne te plaît pas.
– Tu le veux ? – Non.
Salut, Apu, comme d’habitude.
Oui, monsieur. Un hot-dog, un cigare chewing-gum
et le dernier numéro de Succès Magazine.
– Mon hot- dog a un drôle de goût. – Oui, je viens de nettoyer la machine.
Donc, il n’a pas macéré dans de l’huile rance.
Oui, le gras masque le goût d’anus de porc.
Désolé, j’ai tout vendu à l’usine de recyclage.
Ça se vend, la graisse ?
Oui, ils la transforment en savon, cosmétiques et nourriture pour bébés.
La graisse d’occasion a de la valeur ?
Alors, mes artères sont bouchées à l’or pur. Je suis riche, Apu ! Riche et…
Je suis blindé.
Voilà, le bacon est prêt.
Engrangeons nos profits.
Je crois que le chien est plein, papa.
Bon, on va le vider.
Homer, c’était le bacon pour ma partie de bridge de ce soir.
Si tu permets, je suis en train d’accéder à l’indépendance financière.
Avec de la graisse en boîte ?
Non, en économisant et en investissant intelligemment.
Évidemment, avec de la graisse !
Bart, le bus est là.
– Où vas-tu ? – À l’école.
C’est fini, l’école. Tu bosses dans la graisse, désormais.
Le docteur m’a dit que j’avais la paresse des yeux.
MES VACANCES D’ÉTÉ
Voilà pourquoi ça a été des super vacances.
Merci, Ralph, tu peux aller t’asseoir.
Bon voyage, la taupe.
Attention, j’ai besoin d’un volontaire pour une corvée ingrate.
Je présume que Lisa est la seule à lever le doigt ?
Merci, Lisa.
Nous avons une nouvelle étudiante, tu vas la guider.
Montre-lui le réfectoire et l’arbre.
En passant devant la vitrine à trophées, invente une histoire.
– Disons qu’on les fait nettoyer. – Bien. Je m’occupe d’elle.
J’ai connu ça, l’exclusion.
Essayer d’être comme les autres, ne jamais…
Lisa, je te présente Alex Whitney.
Tu t’appelles Lisa ? Trop ouf, j’adore ce nom.
Qu’est-ce qu’elle veut dire ?
Sortez d’ici.
Ces casiers sont les mieux situés, ils sont proches de la bibliothèque.
C’est du parfum ?
Ne fais pas ta Phoebe.
C’est « Prétention », de Calvin Klein. Tu veux l’essayer ?
Qu’est-ce qui est cool à Springfield ? Comment on s’amuse ?
Pour commencer, il te faut une poupée.
La nouvelle Malibu Stacy a une vraie poitrine.
Des poupées ? Sérieux ? Quoi d’autre ?
Les osselets sont très en vogue.
Ils ont disparu un temps, mais ils reviennent en force.
Tu veux parler du jeu avec la petite balle ?
Ne t’en fais pas, tu apprendras vite.
Une fois qu’on a compris le truc, on en redemande.
Il ne devrait pas y avoir des trophées, ici ?
Ils ont été détruits par un incendie.
Les trophées sont toujours au nettoyage, Lisa ?
USINE DE RECYCLAGE DE GRAISSES
Voilà, mon garçon.
C’est le moment d’être récompensé pour le dur labeur et les sacrifices.
Quatre kilos de graisse.
Ça vous fait 63 cents.
Mais papa, le bacon a coûté 27 $.
Oui, mais c’est ta mère qui l’a payé.
Mais c’est ton argent, non ?
Oui, et je le gagne avec la graisse. C’est quoi, le problème ?
CIE. ACNÉ GRAISSE
Regarde ce tas de graisse.
Si on veut vraiment faire de l’argent,
il faut qu’on se développe.
Et l’école, je vais encore la manquer ?
Oui, tu vas la manquer.
Je sens que cette affaire va nous occuper pour la vie.
Alex, on est là. Elle peut se joindre à nous ?
Je suppose que oui.
Elle est un peu bizarre, mais gentille.
Les amies, voici Alex.
– Salut. – Salut.
Des jumelles.
Laquelle des deux est démoniaque ?
Je vais chercher nos déjeuners.
– Alors, Alex, nous… – Une seconde.
Allô ?
Non. Je n’ai pas besoin d’une nouvelle carte de crédit.
– Tu as un portable ? – Et un sac à main.
C’est ça, ne sois pas timide.
Un peu d’humour pour briser la glace.
Ou beaucoup d’humour.
Doucement, les gens n’aiment pas les m’as-tu vu.
Où vont-elles ?
Hé, attendez !
Elles sont parties sans moi.
Lisa.
Il y a une chaise de libre.
Et tu as une collation de trop.
Tu vois ce que je veux dire ?
Milhouse, baisse tes sourcils !
L’autre aussi.
Bref, j’étais sympa avec Alex
et elle m’a pris mes amies et m’a laissé tomber.
Elles ne t’ont pas laissé tomber.
Elles sont peut-être en train de t’organiser une fête.
Ouais !
Elle est bonne.
Elles aiment sa façon de jouer à l’adulte avec son parfum
et son portable…
Et tu sais quoi, maman ?
Elle boit du thé glacé.
Lisa, je ne connais personne de plus sympathique que toi.
Sauf la nouvelle, on dirait.
Donc, je te conseille de l’imiter en tout point.
– Mais papa… – Attention.
Est-ce qu’Alex dirait ça ?
Te voilà. Désolée de t’avoir lâchée, hier.
Les filles tenaient à me montrer l’arbre.
N’y pense plus, c’est oublié.
J’ai un cadeau pour toi.
Des boucles d’oreilles ! Merci beaucoup, Alex.
Elles sont faites pour les oreilles percées.
– Oui, c’est génial, non ? – Alex a percé les nôtres.
Avec une punaise et un tas de papier de toilette.
Je ne crois pas être prête à me les faire percer.
Tu pourrais les mettre à ta poupée.
Je plaisante, Lisa. Un jour, tu seras prête.
Ah, Lisa, j’aurais encore besoin de toi
pour lancer la campagne de cueillette de pommes.
– Avec plaisir. – Une cueillette de pommes ?
Oui, on fait du poney, on chante, on joue avec les pommes,
des pommes à toutes les sauces.
– Tu as oublié les jeux. – Non.
Tu n’avais pas ça, à ton ancienne école ?
Non, on n’était pas très fruits, on préférait les boums.
Des trucs sympas, quoi.
Une boum ? Super idée, Alex.
M. Skinner, on pourrait faire une boum, à la place ?
Oh, oui, s’il vous plaît !
Eh bien…
Nous n’avons jamais fait de boum. Lisa s’occuperait de tout.
Qu’en penses-tu ?
Je crois que les poneys seraient effrayés par la musique.
Il n’y aurait pas de poneys.
Dans ce cas, au risque d’être impopulaire, je dois dire…
BOUM VENDREDI SOIR
Une boum ?
Je n’ai pas donné mon accord.
Si, hier, devant mon casier.
Ah, oui.
Continue.
SIMPSON & FILS CIE. DE GRAISSE
Si tu veux de la graisse, viens à la source.
Ce bon vieux Krusty Burger.
C’est vrai, regarde le rouquin.
Il doit en avoir pour au moins 20 $, rien que sur le front.
– Je parlais de la friteuse. – Comme tu veux.
Je peux vous aider ?
Mon Dieu, que vous êtes gras.
M. Maruka, au secours.
– Maman va te tuer. – Si elle ne voulait pas que je l’abîme,
elle aurait dû cacher les clefs mieux que ça.
Mais qu’est-ce que…
Hé ! Vous volez notre graisse !
Elle est à nous, maintenant.
On contrôle le business de la graisse, dans cette ville.
Hé, c’est ma pelle.
On contrôle aussi le business des pelles.
ACNÉ GRAISSE ET PELLES
CENTRE COMMERCIAL
ARTICLES DE FÊTE
Il faut des ballons, du papier crépon, des chapeaux pointus.
Cool, vous avez un Dingo Junction, ici ?
Je ne mettrai pas ça.
Allez, Lisa, c’est ton style.
Avec des accessoires, du rouge à lèvres et 3 kg en moins.
On est trop jeunes pour se maquiller et… Comment ça, 3 kg en moins ?
Faut être belle pour ton cavalier.
– Mon cavalier ? – Ben ouais, pour la boum.
Vous avez des cavaliers ?
– Ben ouais. – Arrêtez de dire « ben ouais ».
Bon, calme-toi, Lisa, CTH.
Ça veut dire quoi, CTH ?
Calme tes hormones.
Ouais. C’est pour ça qu’on dit CTH.
Ne t’en fais pas, tu as encore le temps.
– Tu trouveras quelqu’un. – Mais je ne veux pas.
Et pas de parfum ou de robe de soirée pour moi.
Suis-je la seule à vouloir jouer à la marelle
ou à aimer faire des biscuits en regardant Sept sur sept ?
Alors ?
Alors ?
Incroyable, ces gorilles m’ont forcé à arrêter ma société de graisse.
On m’a forcé à tout arrêter,
même mon business de gorilles à louer.
Pauvre chou.
Tu pourrais te trouver une autre combine, non ?
Pour quoi faire ?
Tu pourrais élever des émeus.
Des émeus ? Tu crois ?
C’est fou, ça.
Non, je me planterais, comme pour tout le reste.
Papa, je pense à un truc.
Avant de laisser tomber la graisse, si on faisait un dernier gros coup ?
Tu as raison, mon garçon, je ne peux pas arrêter maintenant !
Tu as toujours le mot juste pour m’encourager.
Élever des émeus ?
Tu es impayable, Marge.
Le truc, avec les myrtilles, c’est que
quand tu as goûté aux fraîches, tu n’aimes plus celles en boîte.
Bref, je lui ai cassé la figure.
Si les myrtilles sont trop acides,
je les saupoudre de sucre fin.
C’est un bon truc.
Salut, les gars.
– Salut, Lisa. – Tout va bien ?
À fond. Il faut bien qu’une fille se fasse belle pour aller danser, non ?
Tu saignes du lobe.
J’imagine qu’avec vos têtes de vainqueurs,
vous avez tous des cavalières.
Absolument.
Vraiment ? Tous ?
Oui, Lisa.
Tous.
Même moi.
Incroyable !
Encore une blague de brute ?
Je vais chercher les pinces.
Dépêchez-vous.
Milhouse, je t’ai cherché partout.
Je sais que tu as un faible pour moi.
C’est ton jour de chance, tu es mon cavalier pour la boum.
Génial, non ? À plus.
Je ne peux pas, j’ai déjà quelqu’un.
Eh bien, annule.
– Ça ne serait pas… – Tu vas à la boum avec moi, pigé ?
Et ça sera une soirée magique !
Que m’arrive-t-il ? Je ne me reconnais plus. Désolée.
Je suis libre le week-end prochain.
Il y a assez de Milhouse pour tout le monde !
Ce sera notre mission la plus périlleuse.
Alors, prions.
Seigneur, Vous êtes très occupé,
vu que Vous pouvez regarder les femmes se changer et tout ça,
mais si Vous nous aidez sur ce coup,
je donnerai la moitié des profits aux bonnes uvres.
– Il n’est pas stupide, papa. – Bon, tant pis. C’est parti.
Je savais que j’aurais dû les attacher.
Quelle chance vous avez.
Les paramécies n’ont pas à chercher de cavalier.
Lisa, je t’ai préparé du Pepsi maison pour la boum.
Il est un peu épais, mais il n’est pas cher.
Merci, mais je n’irai pas.
Tu n’as pas besoin d’avoir un cavalier.
Tu peux quand même t’amuser.
Je n’ai rien à faire là-bas.
Les autres filles parlent de mode, de maquillage et de garçons.
Je me sens bébé, avec elles.
Un bébé n’aurait pas pu organiser la boum,
à moins d’être surdoué.
Ou d’être un de ces super bébés du Brésil.
– Laisse tomber, je n’irai pas. – Ils comptent sur toi pour la caisse.
Assise à l’entrée avec un sourire et un nud dans les cheveux,
tu pourrais être la reine de la soirée.
Tu ne crois pas vraiment ce que tu dis.
Il le faut, chérie.
Tu peux aussi rester ici et on se fera notre propre fête.
J’y vais.
Il faut que ça marche. Je ne veux pas finir dans l’élevage d’émeus.
Ne t’en fais pas. C’est le coup du siècle.
Les siphons de cette cuisine n’ont jamais été vidés.
ÉCOLE PRIMAIRE DE SPRINGFIELD
Mets en marche l’aspirateur.
Ça ne marche pas.
– Quoi ? – Rien.
GYMNASE CE SOIR BOUM
Bonne soirée.
Je t’admire, Lisa.
Même seule, tu es venue ce soir, au risque de passer pour une ratée.
J’ai glissé.
La soirée va être longue.
– Où est le tuyau ? – Il me suit.
– Es-tu aussi emballé que moi ? – Ouais.
Allons-y.
Et maintenant, patience.
– Alors, c’est ton école ? – C’était mon école, oui.
Éponges
Je veux dire… Que faites-vous ici ?
Nous sommes les élèves de l’échange culturel de…
…d’Écosse.
C’est pas vrai ! Je suis écossais, de quel coin êtes-vous ?
Du nord
de Kiltville.
Ça alors ! Moi aussi, je suis de Kiltville. Vous connaissez Angus McCloud ?
Une petite minute. Il n’y a pas d’Angus McCloud à Kiltville.
Vous ne venez pas du tout d’Écosse !
Vous rigolez. J’y suis né et j’y ai gran…
Mais qu’est-ce que…
Mon assurance vieillesse. Non !
Vous volez ma graisse. Je vais vous tuer, revenez !
Pas si vite !
S’il ne tenait qu’à moi, je vous laisserais filer.
Mais j’ai mauvais caractère, quand j’ai bu toute la journée !
Arrêtez de me tabasser !
Ça fait vraiment mal !
Très bien, alors, je vais vous étrangler !
Lisa, je dois rentrer. Je veux que tu fasses la surveillance.
Je ne veux pas aller là-dedans avec tous ces gens heureux.
C’est un cas particulier, c’est une urgence.
Maman a un hanneton dans sa cave.
Elle veut que je le tue. Allez, allez.
– Ça va, ça va, CTH. – Je sais ce que ça veut dire.
Oh, Lisa, c’est terrible. L’ambiance est nulle.
– Que s’est-il passé ? – Ils ont tous peur
les uns des autres. Ils sont comme…
– Des enfants ? – Exactement ! C’est quoi, ce truc ?
Eh bien, ce sont des enfants, et nous aussi, Alex.
Il nous reste à peine 10 ans pour rire à la messe,
mâcher la bouche ouverte et oublier de nous laver.
Après, on n’aura plus jamais ce loisir.
Tu peux rire et puer tant que tu veux,
moi, j’ai une carte de crédit, alors… Bien fait pour toi.
Les gars, le tuyau !
Bart, je t’en prie. Le gardien et moi essayons d’avoir une conversation.
Regardez, il neige.
Ça a le goût de bâtonnets de poisson.
On dirait un milk-shake au hamburger.
Attention à la boule de graisse.
Ne vous moquez pas de moi, je vous apporte des pizzas gratuites.
C’est ma graisse ! C’est à moi ! Rendez-la-moi !
Ils jouent avec de la graisse ?
Oh, arrête de te la jouer adulte.
Tu vas voir ce que tu vas prendre.
Il y avait du bacon, dans celle-là.